– L’âge: la probabilité d’être atteint d’un cancer de prostate est inférieur à 0,01% avant 40ans, 1% entre 40 et 60 ans, 12,5% entre 60 et 80 ans.
– Facteurs génétiques: facteurs héréditaires 5%, facteurs familiaux 15%. Le risque est multiplié par deux si un père ou un frère ou un oncle sont atteints et par onze si trois parents proches sont touchés (un père et deux fils).
Le mode de transmission suspecté est autosomique dominant par un gêne à forte pénétrance.
– Facteurs ethniques: Les américains d’origine noir-africaine ont un risque supérieur à celui des américains d’origine européenne (incidence plus élevée de 30%). De même la population africaine ou d’origine antillaise ont un risque multiplié d’où l’importance d’un dépistage précoce dans ces populations.
– Facteurs alimentaires: l’alimentation riche en graisse, viande ou charcuterie augmenterait l’incidence. En Asie l’incidence est faible, 3,1 cas pour 100 000 au Japon. L’alimentation là bas est riche en soja, poissons, thé vert, qui auraient un rôle protecteur. De même la betacarotene (carottes) et le lycopene (tomates), précurseurs de la vitamine A, la vitamine D, vitamine E et le selenium.
Récemment des études ont montré le rôle protecteur du jus de grenade à raison de 200ml/jour.
– Facteurs hormonaux: le cancer de prostate est hormono-dépendant. Il n’y a pas de cancer de prostate chez les individus castrés avant la puberté ou présentant un déficit en 5-alpharéductase. (enzyme responsable de la transformation de la testostérone en dihydro-testostérone, principe actif agissant sur la prostate).
L’excès de testosténone chez les individus d’origine noir-africaine pourrait favoriser ce cancer. Cependant un traitement substitutif par la testostérone à partir de 50 ans ne donne pas de cancer de prostate mais peut potentialiser un petit cancer méconnu.
De même ce cancer apparait chez les hommes de la cinquantaine où souvent le taux de testostérone baisse (andromyose).
A noter un rôle hypothétique favorisant le cancer qui est la vasectomie. De même une activité sexuelle ralentie.
Les rayons ultra-violets auraient une action protectrice.