Le phimosis
Parfois il existe des lésions dermatologiques (lichen) qui peuvent se voir chez le diabétique.
Le traitement peut- être médical (topiques locaux) ou chirurgical par circoncision.
La cicatrisation se fait en 3 semaines ou un mois pendant lesquels les rapports sexuels sont proscrits.
Les complications sont rares :
Infection ou hématome, plus rarement nécrose cutanée due à un pansement trop compressif.
La brièveté du frein
Cette corde qui relie le gland à la verge doit être sectionnée sous anesthésie locale. L’intervention dure 5mn.
Injection de xylocaïne ou crème Emla sur le frein. Plastie en Z avec fils résorbables.La cicatrisation de cette intervention se fait en trois semaines. Une abstinence des rapports sexuels pendant 3 semaines ou un mois est obligatoire.
Autres pathologies de la verge et de l uretre
– L’herpes se manifeste par des vésicules douloureuses ( traitement par zovirax crème + zélitrex ou zovirax comprimés)
– Les condylomes ou végétations vénériennes ou crêtes de coq qui sont d’origine virale, bénins ou récidivants et contagieux. Ils sont en général cutanés externes mais peuvent aussi se trouver dans l’urètre (0,5% à 5% des cas). Un traitement chirurgical (laser ou électrocagulation) et un traitement des lésions de l’urètre ou du meat urétral (méatoplastie exérèse des lésions et lazer par voie endoscopique) est approprié dans ce cas là.
Ectopie testiculaire
La majorité des testicules se mettent en place avant l’âge d’1 an. Il n’y a donc pas lieu d’entreprendre un traitement avant.
Il peut exister des complications d’infertilité (surtout en cas de forme bilatérale) et des cas de cancer du testicule (le risque est 4 fois supérieur à une situation médicale normale).Dans ce cas le testicule ectopique est probablement dysplasiqueRarement l’ectopie se situe en dehors de son trajet normal (pénienne crurale perineale)Il faut différencier les testicules oscillants mobiles entre le scrotum et la region unguinale qui ne méritent aucun traitement.
Il trouvera sa place definitive lorsqu’il aura suffisament grossi.
L’examen clinique fait souvent apparaître les testicules dans la region unguinale.
Parfois il faudra s’aider d’une échographie de la région unguinale chez l’enfant obèse.
Parfois aucun testicule n’est retrouvé et un scanner abdomino-pelvien peut être utile, on peut éventuellement le compléter par une coelioscopie.
Il peut s’agir également d’une agénésie ou absence congenitale de testicules.
Le traitement ne doit pas intervenir avant 1 an mais plutôt vers 2 à 3 voir 4 ans.
Le traitement medical consiste en des injections intramusculaires d’hcg ( hormones gonadotrophiques1000 a 1500 u/semaine pendant 6 à 8 semaines)
On parvient à un taux de 30 % de succès si le testicule est déjà bas.
La chirugie d’emblée ou après échec du traitement medical consiste en une fixation dans la bourse homolaterale du testicule après libération du cordon par voie unguinale.
En cas de testicule non palpable la coelioscopie permet de le retrouver ou non et parfois de l’abaisser ou l’ enlever.
Chez l adulte on aura tendance à enlever un testicule atrophique et à mettre une prothèse testiculaire ou abaisser le testicule s’il est gros et si cela est possible.
En cas d’absence de testicule dans les bourses chez l’adulte, il faut pratiquer un scanner abdomino-pelvien voire une coelioscopie et l’enlever s’il est présent dans l’abdomen sous peine de cancérisation future.
HYDROCELE VAGINALE
Il s’agit d’un épanchement liquidien clair contenu dans la cavité vaginale.
Espace virtuel entourant testicule et epididyme. L’hydrocèle vaginale se rencontre chez l’enfant (non fermeture du canal péritoneo vaginal) et chez l’adulte.
Elle est parfois associée à des remaniements inflammatoires ou tumoraux (intérêt de l’échographie) et est le plus souvent d’origine idiopathique.
L’épreuve à la transillumination fait le diagnosticIl faut différencier d’une hernie unguinoscrotale d’un kyste du cordon ou de l ‘épididyme voire d’un cancer du testicule/Traitement
Abstention si l’hydrocèle est peu volumineuse ou peu génante.
La ponctionest peu efficace (risque d’infection).
Traitement chirurgical
Plicature de la vaginale (technique de LORD ) ou résection de la vaginale en chirurgie ambulatoire avec une rachis anesthésie ou anesthésie générale.
Les résultats sont bons, la bourse restera un peu plus grosse que l’autre.
L’infection reste possible mais rare.
Ce traitement nécessite des soins locaux pendant 2 à 3 semaines.
KYSTE DU CORDON SPERMATIQUE OU DE L’EPIDIDYME
Abstention therapeutique ou chirurgie si le kyste est gênant ou trop volumineux.
La chirurgie consiste en l’exérese du kyste sous rachi-anesthesie ou anesthésie générale par incision scrotale.
Le risque infectieux est rare.
LA VARICOCELE
Cette dilatation ou varice du plexus pampiniforme est congénitale le plus souvent (15 % de la population générale)
Elle peut être parfois secondaire à un cancer du rein à droite ou à une malformation rénale à gauche.
Elle se voit chez l’adulte jeune ou l’adolescent.
Elle peut entrainer une infertilité avec des anomalies du sperme 1 fois sur 2.Examen clinique
Parfois le patient rescent des douleurs testiculaires gauches le plus souvent.
La palpation révèle un paquet veineux à côté du testicule, parfois s’associe à une atrophie testiculaire.
l’examen est le plus souvent non douloureux.
tératospermie) c’est à dire diminution du nombre des spermatozoides et anomalies morphologiques (acrosomes malformes, mobilité etc ).
Traitement :
Aucun en l’absence d’infertilité.
Parfois veinotoniques, antalgiques, anti-inflammatoires, si douleurs. Sinon intervention chirurgicale ou embolisation la veine spermatique gauche ou des deux (sans garantir la disparition des douleurs).
L’embolisation des veines spermatiques .Elle se fait se fait sous anesthésie générale en chirurgie ambulatoire.
Ce traitement consiste à oblitérer les veines en « montant « un cathéter jusqu’aux veines spermatiques.
L’intervention se fait par voie inguinale ou par une veine du bras.
Les complications sont rares
Les récidives existent à hauteur de 5 à 20%
L’amélioration du sperme se constate au bout de 6 mois dans 30 % à 50 % des cas.
Chez l’enfant la varicocèle peut être traitée. Cela peut être important pour prévenir le risque d’infertilité future.